L'EGLISE PAROISSIALE



L'église paroissiale date de 1388 elle a été dédiée à Saint Séverin et à Saint Fiacre et dépendait autrefois de l'abbaye de Marmoutier Indre-et-Loire).

On y trouvais jadis un tableau représentant le roi Clovis malade et assisté par Saint-Séverin. (Elle est entièrement rebâtie au XIIIe siècle et restaurée au XVIe siècle dans le style renaissance. L'intérieur se compose d'une nef unique, d'un chevet à trois pans et d'une tour carrée occupant l'angle nord-ouest. L'église est percée de baies en plein cintre à remplage. Des arcades portées par un pilier carré isolé soutiennent le clocher .

Dans les années 1970 l’église a vu ses extérieurs restaurés.






LES CLOCHES DE L'EGLISE

 

De mémoire, Marie Reinette et Michelle Georgine arrivèrent sur notre commune en 1818, qui comptait à cette époque 248 habitants.

En 1823, Marie Aimée fit son entrée dans le village. Les trois sœurs s'installèrent au plus haut lieu du pays avec une vue imprenable sur la Seine, car déjà à cette époque, il faisait bon vivre à Porcheville. En été, c'était le rendez-vous d'un grand nombre de pro­meneurs, pour le plaisir de la pêche ou de la baignade. 

Aujourd'hui enco­re, nos demoiselles se régalent, car de là ou elles se trou­vent, elles suivent la vie de toutes les personnes qui pas­sent et repassent dans le village. Des baptêmes aux mariages ainsi qu'aux enterre­ments, et à toutes les fêtes, elles n'en manquent pas une miette. Elles sont de toutes les cérémo­nies pour le bon­heur des habitants.

Par une belle jour­née d'été, un grou­pe de promeneurs se dirigeaient vers les bords de Seine :

"- Chut!! C'est là qu'elles demeurent !

- Crois-tu qu'elles peuvent nous voir ? 

-  Je ne sais pas , mais on ne sait jamais !

-  C'est vrai que de là-haut, elles sont aux premières loges !

On m'a dit que l'une donne le LA. l'autre le DO, et la troisième le SI.
Font-elles de la musique ?

-  Non, pas de la musique, ni du chant. Je dirais plutôt qu'elles produisent des sons.

-  Et personne ne dit rien, même pas pour tapage diurne ?

-  Non, parce qu'elles sont devenues très importantes pour les habitants !

De plus, Marie Aimée est toujours à l'heure, quoi qu'il arrive ;

Marie Reinette est toujours prête pour l'Angélus, en compagnie de Michelle Georgine.

Les années ont passé et nos trois demoiselles n'ont jamais quitté le lieu ou elles résident.

De nos jours, elles sont toujours là, partageant nos joies et nos peines, car elles sonnent et résonnent encore. A l'aube du deuxième millénaire, elles font entendre leur son et pour longtemps.

Comme vous l'avez deviné, il s'agit bien des cloches de Porcheville, qui rythment notre vie quotidienne.




Dans le cadre d'une étude sur les cloches et clochers des Yvelines, Monsieur Lionel OLLIVON, membre de la SOCIETE FRANÇAISE DE CAMPANOLOGIE, nous communique les inscriptions portées sur les cloches :

La première : l'an 1818, j'ai été donnée par M. Pierre Eustache PETIT, Maire de la Paroisse de PORCHEVILLE, membre du Collège électoral du département de Seine et Oise et nommée Marie Reinette par M. MAXIMILIEN, petit-fils du donateur et par dame Marie Reine HABERT épouse de M. Bernard DOM GILLES à PORCHEVILLE et bénite par M. BESNEHARD, curé de ladite Paroisse. Jean Georges RACINE, adjoint Eustache HEBERT et Blaize CACHEUX administrateurs de la fabrique de la susdite Paroisse.

La deuxième : l'an 1818, j'ai été donné et bénie par M. BESNEHARD, curé de PORCHEVILLE et nommée Michelle Georgine par Georges Alexis CACHEUX et par Marie Michelle RACINE, tous deux de ladite Paroisse.
Pierre Eustache PETIT, Maire, et Jean Georges RACINE, adjoint, Eustache HEBERT et Blaiz
e CACHEUX, administrateurs de la fabrique de PORCHEVILLE.

La troisième : l'an 1823 j'ai été bénite par Maître BESNEHARD, curé de la Paroisse Saint Severin de PORCHEVILLE nommée Marie EMEE par M. Pierre FIRMIN HEBERT et demoiselle Marie Adélaïde NORMAND, MM. Maximilien HERBERT et Pierre NORMAND administrateur de la Fabrique.

 

LES REGISTRES PAROISSIAUX

 

Jusqu'au XVIème siècle, il n'existe, sauf rares exceptions, aucun document tenant une "comptabilité" des naissances, mariages et décès.
François 1er, en promulguant l'ordonnance de Villers-Cotterêts (1539), jette les bases de l'état civil moderne.
L'ordonnance  de  Blois  (1579),  celle  de  Saint-Germain-en-Laye, améliorent les dispositions précédentes.
A la révolution française, les registres paroissiaux sont remis aux officiers d'état civil.

Pour nos amis généalogistes, les archives départementales des Yvelines et de l'ancienne Seine et Oise ont été numérisées et sont visibles sur le site suivant  :

http://img-dad.cg78.fr/archives/fonds-numerises/internet/pac-etat-civil.htm


 

 
 
 



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