Lors des dragages entrepris dans la Seine, à la fin du XIXème siècle, on a retrouvé entre PORCHEVILLE et Rangiport, un gué qui reliait anciennement les deux rives du fleuve. Il a été ramené du fond de l'eau, en face de PORCHEVILLE, une grande quantité d'outils, d'objets et d'armes appartenant à diverses époques, depuis la pierre polie, jusqu'au moyen-âge.
La Commune de PORCHEVILLE, appelée quelquefois : PORCHEREUVILLE, PORCHEREVILLE, PORCHERENVILLE, PORCHEUVILLE, ne porte le nom de PORCHEVILLE que depuis 1736.
Il y existait une métairie citée dans le testament d'un seigneur d'Arthies, de l'an 690, sous le nom de VILLA PORCARIARUM; la métairie des porchers. Ce seigneur laissa la métairie à l'abbaye de SAINT-DENIS.
Jusqu'au XIème siècle, les comtes de MANTES et de MEULAN, possédèrent des droits importants sur la contrée.
En 1200 un Thibaud de PORCHEVILLE est cité comme témoin dans un acte de donation en faveur de la Chapelle SAINT GILLES de MANTES. A cette époque, la paroisse avait 31 familles.
Les de PORCHEVILLE possédèrent ce fief jusque dans la première moitié du XIIIème siècle. Simon de FLACOURT et Jean BOUT-du-MONDE leur succédèrent et vendirent leur part aux Célestins de LIMAY (1368). Le domaine fut partagé entre le prieuré de SAJNT-MARTTN-LA-GARENNE et les Célestins de LIMAY en 1474.
Berlin de SILLY, Seigneur de la ROCHE-GUYON, fait aveu au roi de tout ce qu'il tient à PORCHEVILLE (1506).
Charles de BOVES, écuyer, était seigneur du lieu en 1546.
XVIème siècle la famille de DAMPONT, seigneurs d'ISSOU possédait PORCHEVILLE.
Le village avait 65 feux avec 175 habitants en 1720.
Le 2O Décembre 1756, par bail emphytéotique de 99 années, les Célestins de LIMAY, qui avaient donné au duc de Bouillon, les cens et droits seigneuriaux de PORCHEVILLE et ceux de LIMAY, à la condition qu'ils paieraient pour eux, 150 livres de rentes à diverses seigneuries, louèrent au duc, le droit de chasser sur leur seigneurie de PORCHEVILLE et sur LIMAY.
Si l'on en croit le chroniqueur mantais de cette époque, la plaine de PORCHEVILLE était très giboyeuse. Pour mettre fin à la dévastation du territoire, par ce gibier devenu trop nombreux, le procureur du roi de la capitainerie de SAINT-GERMAIN-EN-LAYE, organisa une grande chasse dans la plaine pour la destruction des lièvres.
En 1774, la Comtesse de Montesquieu se rendit adjudicataire de sept setiers d'avoine dus par les habitants de PORCHEVILLE par aliénation des domaines des Jésuites de PARIS.