PORCHEVILLE :
DES ORIGINES A NOS JOURS

 

Le matériel archéologique mis au jour lors de dragages de la Seine (de? la période néolithique au Moyen Age) atteste de l'ancienneté du site de?Porcheville.
Porcheville apparaît sous le nom de   "Villa porcarium"    dans une ?donation de 690.
XVème siècle : Les religieux Célestins de Limay achètent le terroir de? Porcheville.
La population, en constante régression sous l'Ancien Régime et le? XIXème siècle, se stabilise au début du XXème et prend son essor dans les? années cinquante, suite à l'implantation de la centrale E.D.F.

 
A TRAVERS LES LIGNES

 
La Commune de Porcheville a conservé une série d'actes notariés (du XVIIème au XXème siècle), qui éclaire de façon vivante les préoccupations quotidiennes de nos ancêtres : contrat de mariage, échange de terre, succession après décès ...




LA REVOLUTION


La Commune de Porcheville conserve un registre de syndic d'Août 1788 à Février 1790 : on y trouve la préparation des Etats-Généraux, ainsi que le déroulement des premières élections. La nationalisation des biens du clergé, l'institution des nouvelles contributions sont aussi mises en lumière.


LA SEINE

 

Bien loin d'être un obstacle, le fleuve s'est révélé bénéfique : les dragages de la Seine ont démontré l'existence d'un gué face à Rangiport, le passage d'eau faisait l'objet d'un fermage. Le fleuve offrait au début du siècle les plaisirs de la pêche et de la baignade.

Aujourd'hui, les îles de Porcheville ont disparu suite au renforcement du barrage de Méricourt.

 

 


 

CONSTRUCTIONS ET AMENAGEMENTS

 

Le XIXème siècle et principalement le XXème siècle voient des transformations importantes.

En 1852, une première mairie-école est construite en haut de la Grande Rue ; en 1933, une autre mairie-école est édifiée presqu'en face, non loin de l'église.

L'emplacement du cimetière est transformé en place publique (1909). La halte Issou-Porcheville est inaugurée en 1912. L'église est restaurée dans les années 1970.

Electricité, téléphone, gaz sont installés dans la première moitié du XXème siècle. En 1962, la Commune modernise sa distribution d'eau.




LES ACTIVITES ECONOMIQUES

 

Les activités de Porcheville sont essentiellement agricoles. La Commune est renommée pour sa production d'asperges et de petits pois.

Quelques installations artisanales existent néanmoins : atelier de broderie, entreprise de battage.

Le développement du "tourisme" entraîne la création de nombreux hôtels.

En 1952, Porcheville abandonne sa vocation rurale en accueillant sur son sol la centrale E.D.F.

 

 

LA VIE QUOTIDIENNE

 

L'enseignement , attesté sous l'Ancien Régime à Porcheville, est réellement organisé au cours du XIXème siècle (lois Guizot, Falloux, Ferry).

La Caisse des Ecoles, créée en 1890, propose des spectacles payants, afin de financer l'achat de fournitures scolaires. Les distributions de prix et les photographies de classe rythment la vie des élèves.

Les Sapeurs-Pompiers : figures du village, ils participent aux fêtes publiques et aux concours régionaux. Les porchevillois peuvent les voir s'entraîner au maniement de la pompe à incendie sur la place publique.

Le Monument aux Morts : le 26 Mars 1922, la Commune inaugure un monument à la mémoire des morts de la Grande Guerre, en présence du sous-préfet de Mantes, Henri Roger.

Les œuvres sociales : dans le sillage du Front Populaire, les premières colonies de vacances sont organisées et le comité de l'arbre de Noël offre des cadeaux aux enfants de Porcheville.




LA SOCIETE DES PARISIENS

 
Dans la première moitié du XXème siècle, des Parisiens attirés par les joies de la campagne et de la baignade investissent les bords de Seine.

Un sentier (actuel Boulevard Bourjaillât) prend le nom de Boulevard des Parisiens.

 


 

ILS VECURENT A PORCHEVILLE ...

 

Porcheville a accueilli sur son territoire un homme de lettres : Eugène Moreau (1801-1877), ainsi qu'un peintre Ernest Chateignon (1863-1920).


Personnalités liées à la commune.


  • Pierre Loutrel (1916-1946), gangster connu sous le nom de « Pierrot le fou », est mort le 11 novembre 1946 à Porcheville où ses complices l'avaient transporté blessé après son dernier braquage d'une bijouterie parisienne le 6 novembre. Enterré clandestinement dans un île de la Seine aujourd'hui disparue, son corps ne fut découvert par la police qu'en 1949.



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