Cette dernière nous a indiqué que le nécessaire ne pourra être fait qu'en Novembre car à l'heure actuelle il est impossible de traiter les zones infectées.
Tout comme les pèlerins, elles sillonnent à la queue leu-leu la Base de Loisirs et les jardins privés et publics de Porcheville. Elles préparent une silencieuse, invisible mais redoutable procession printanière.
Sans forcément se faire remarquer, tant elles ressemblent à la plupart de leurs congénères que l’on peut croiser au détour d’une haie ou d’un jardin. Longues de trois à quatre centimètres, de livrée verdâtre et tigrée, le corps tavelé recouvert d’une houppette de poils soyeux et posé sur une dizaine de paires de pattes: leur signalement anthropométrique est des plus anodins.
Si Porcheville est déjà infesté par la chenille processionnaire, la plupart d’entre elles sont encore à l’état embryonnaire, emprisonnées dans les centaines de cocons filandreux tissés sur les épines des pins, les chênes et épicéas sauvages.
Mais avec l’arrivée des beaux jours, elles vont bientôt entamer leur fameuse procession vers le premier endroit sec et chaud où elles pourront se métamorphoser en un papillon de nuit grisâtre – le Traumatocampa pityocampa – plutôt disgracieux mais, heureusement, parfaitement inoffensif.
Effets chez l’homme et les animaux domestiques :
Le plus inquiétant est la toxicité de leurs poils urticants, capables d’infliger chez l’homme œdèmes, démangeaisons, troubles respiratoires et oculaires pouvant aller jusqu’à la cécité.
Une sémiologie humaine particulièrement sévère, mais encore plus chez les animaux domestiques, dont la truffe et la langue, particulièrement fragiles, s’exposent en cas de contact à des brûlures voire une nécrose pouvant entraîner la mort de l’animal.
Conduite à tenir en cas de contact :
«Il faut rincer les parties infectées à l’eau mais ne surtout pas y toucher pour éviter la propagation des poils urticants».